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Tout savoir sur le contrôle technique d’un véhicule utilitaire

 

Le contrôle technique est un examen réalisé tous les deux ans pour un véhicule d’occasion et à partir de 4 ans à la suite de la mise en circulation dans le cas d’un véhicule neuf. Le terme de véhicule utilitaire (aussi appelé camionnette) concerne tous les véhicules ayant un PTAC inférieur ou égal à 3,5 tonnes. 

À la différence d’un véhicule classique, le véhicule utilitaire fait l’objet de davantage de contrôle puisqu’il est soumis à deux types de contrôle technique

  • un contrôle technique périodique tous les deux ans (comme une voiture standard),
  • un contrôle technique complémentaire lié aux émissions polluantes qui doit se dérouler entre deux contrôles techniques périodiques (cet examen est quant à lui propre aux utilitaires).


Focus sur le contrôle technique d’un utilitaire. MeilleurUtilitaire vous dit tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

Où réaliser un contrôle technique d’un utilitaire ?

À l’instar des véhicules pour particuliers, le contrôle technique pour les véhicules utilitaires doit être réalisé par un centre de contrôle agréé aux frais du propriétaire du véhicule. Si un avis négatif est émis, une contre-visite doit être réalisée dans les deux mois qui suivent.

Quels sont les points vérifiés lors du contrôle technique périodique ?

Le contrôle technique d’un utilitaire est un examen poussé visant à s’assurer que le véhicule est en parfait état de fonctionnement et est conforme aux réglementations en vigueur. À cette occasion sont vérifiés 133 points de contrôle, répartis de la façon suivante :

  • l’identification du véhicule : le contrôleur vérifie les documents du véhicule (carte grise, assurance…), la plaque d'immatriculation,  le numéro de série ou numéro VIN gravé sur le châssis du véhicule, etc....
  • les équipements de freinage : plaquettes et disques de frein notamment doivent être en parfait état de marche ; sont aussi vérifiés les flexibles, le niveau du liquide de frein ou encore les câbles.
  • la direction : volant, boîtier, rotules de directions, colonne de direction...
  • la visibilité : pare-brise, rétroviseurs, essuie-glaces, niveau de liquide lave-glace...
  • les feux, les dispositifs réfléchissants ainsi que les équipements électriques comme la batterie, les phares, les feux de croisement et de position, les feux stop...
  • les essieux, les roues, les pneus ainsi que la suspension...
  • les châssis et les accessoires du châssis (réservoir et conduites de carburant, transmission, sièges, portes, tuyaux d’échappement et silencieux, état général du châssis…)
  • les autres matériels comme les ceintures de sécurité, le klaxon (avertisseur sonore), les airbags, le compte-tour et le compteur de vitesse...
  • les nuisances comme les fumées d’échappement, les émissions de gaz, ou encore le bruit du moteur…


Pour chacune des éventuelles défaillances constatées, un niveau de gravité est indiqué sur le procès-verbal émis à la suite de ce contrôle technique d’utilitaire :

  • défaillance mineure :  ce problème n’a pas de conséquences et ne demande aucune contre-visite.
  • défaillance majeure : cette défaillance peut mettre en danger les usagers et compromettre l’environnement, elle nécessite une contre-visite ou une contre-visite complémentaire.
  • défaillance critique : elle met en danger immédiat les usagers et/ou l’environnement, une contre-visite ou une contre-visite complémentaire est nécessaire.


Le contrôle technique complémentaire

Depuis le 1er janvier 1999, le contrôle technique périodique s’est vu renforcé par un second examen complémentaire qui doit se dérouler entre deux visites périodiques, c'est-à-dire 10 à 12 mois après chaque contrôle technique favorable. Cette visite complémentaire concerne les points d’identification et de pollution. 

Lors de ce contrôle technique pour utilitaire sont notamment contrôlés la teneur en CO lors de l’allumage du moteur, la mesure du lambda des gaz d’échappement pour les véhicules disposant d’un catalyseur et d’une sonde lambda ainsi que l’opacité des fumées d’échappement. Son tarif est généralement compris entre 20 et 40 €.

Qu’en est-il pour les camionnettes aménagées ?

Les véhicules utilitaires aménagés ne sont pas exempts de cet examen. Au contraire, leurs différents aménagements doivent être homologués et conformes aux réglementations en vigueur

Chez MeilleurUtilitaire nous l’avons bien compris et c’est pour cela que tous les produits disponibles sur notre site répondent à ces normes (c’est notamment le cas de nos kits d’habillage bois). En faisant le choix de produits et d’aménagements vendus sur notre site, vous serez certains de réussir cet examen obligatoire

Néanmoins, si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter, notre équipe est à votre écoute pour vous renseigner et vous conseiller les solutions les plus adaptées à votre problématique.

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